Création 2014 / Durée: 1h | Tout Public - TOURNÉE TERMINÉE
Quand la solitude et le rejet rongent et poussent l’individu à l’aventure, à vivre par le moyen de son imagination ! Un homme, rejeté et seul, vit dans la rue comme un fantôme, personne ne fait attention à lui. Il n’existe pas dans cette société. Il rêve d’être reconnu, acclamé comme une rockstar, mais pour les autres, il est comme mort. Il va pourtant vivre des aventures imaginaires et réelles pour se sortir de cette solitude et exister. Mais comme la solitude, la mort rôde... Une poésie du mime pour rire des travers de la société. NOTE D'INTENTION D'ALEXANDRE FINCK Le Son du Silence est né d’un sentiment ou d’une sensation que j’avais de solutide profonde. Une sensation de rejet des autres et de la société, de ce rapport à l’altérité. Un besoin d’exister par l’autre, donc c’est l’autre qui me fait exister en me regardant, me considérant. Le regard des autres sur moi est puissant, le non regard encore plus, il me tue, me fait cesser d’exister. Je deviens alors invisible, un fantôme errant dans sa solitude et sa souffrance.
J’ai voulu retranscrire cette sensation sur la scène et le partager avec le public, car je pense que chacun a déjà ressenti ça au moins une fois dans sa vie. J’ai transposé cela dans une histoire, celle d’un homme, sans abri, terriblement seul, abandonné de tous, laissé pour mort par la société, un fantôme urbain.
Pour lutter contre ce rejet, ce mal-être, il va faire appel à son imagination pour recréer sa vie en s’inventant un ami qui le fera exister. Pour échapper à cette mort, il va donc rêver sa vie. Le rêve est tellement plus facile. C’est une renaissance par le rêve. Mais quand la réalité nous rattrape, c’est souvent avec violence car peut-on échapper à la mort ? Ce spectacle parle de solitude, de douleur mais aussi beaucoup de poésie, de rêve, d’espoir et de rire.
Alexandre Finck
NOTE D'INTENTION D'ADRIEN FOURNIER Le Son du Silence n’est pas un voyage initiatique, c’est une aventure, une aventure qui se veut à la fois réaliste et pleine de magie. Ici, le réalisme est symbolisé par le Vagabond, un être rejeté et mal-aimé en quête de reconnaissance. Vivant entre réalité et fantasmes. Une réalité cruelle où tous les êtres humains ne trouvent pas systématiquement leur place dans notre société.
Son alter-ego, le Lapin Rose, est au contraire une représentation de toute la magie et la poésie qui règnent autour de nous. Jouer un personnage tel que lui, une boule d’énergie jamais à court d’idées, implique forcément une force de propositions. Je le vois optimiste, bienveillant et touchant. J’aime le comparer au Génie de la lampe d’Aladdin. Un personnage drôle qui n’est pourtant pas dénué de poésie et qui cherche toujours des solutions pour son ami, le Vagabond. Un Lapin Rose ? Il est le symbole d’une solitude profonde qui ronge le Vagabond et l’amène vers une folie imaginaire et salvatrice. Il jongle alors entre différents rôles: ami, antidépresseur, gardien... C’est une projection de la conscience du vagabond, une projection cartoonesque qui, il me semble, parle à toutes et à tous, car en chacun de nous sommeille un Lapin Rose. À mon sens, aborder un sujet difficile comme le rejet de l’individu à travers des situations à la fois comiques et surréalistes est une démarche artistique vieille comme le monde mais ô combien efficace.
Adrien Fournier
DISTRIBUTION Mise en scène et interprétation / Alexandre Finck et Adrien Fournier Lumière et son / Victor Badin Résidences / - Volapuk - La Charpente