Compagnie Discrète
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JOUR 3

JOUR 2 - Rencontre avec Adrien Fournier - [Février 2023]

​« Ici Anaïs, cheffe de bord du Cahier d’exploration polaire et poétique. La température extérieure est de -12,2°C, ce qui ici est un peu chaud pour la saison. […] En décembre 2022, j’ai entrepris un voyage avec la Compagnie Discrète et, parce qu’il risque d’être beau, j’aimerais vous le raconter. Objectif : une nouvelle création en novembre 2023. Accrochez-vous à vos moufles et bonnets ! Pour vous, je vais prendre tous les risques et me rendre au plus près de l’IJSBERG... »
Anaïs Andos, cheffe de bord : Bonjour Adrien, tu es comédien, metteur en scène, créateur vidéo et artiste associé à la Compagnie Discrète. Rien que ça. Quel âge as-tu ?

Adrien Fournier : J’ai 33 ans.

Quel est ton premier souvenir avec le théâtre ?
Depuis tout petit, je sais que j’aime raconter des histoires, que ce soit par le théâtre ou le cinéma. Je me souviens d’un spectacle qu’on avait fait à l’école en CM1, où je jouais un présentateur télé et je revois le regard du prof qui sentait qu’il pouvait me faire confiance dans une situation de jeu en solo sans que je sois en danger. Je me rappelle surtout avoir fait rire les gens et le bien-être que ça m’a procuré !

​Pourtant, te lancer dans cette voie n’a pas été du tout cuit ?
Non, j’ai toujours eu le sentiment qu’on voulait m’emmener là où je ne voulais pas. Au lycée, je voulais faire un bac L mais on m’a poussé à faire ES, et rebelote à la sortie du lycée : je voulais faire
du théâtre mais on m’a répondu qu’il fallait assurer l’avenir. Sauf que l’IUT n’était pas pour moi donc au bout d’un an, j’ai tenté le conservatoire ! Arrivé comme un touriste, on m’a dit « Vous avez
quelque chose à défendre, mais revenez quand vous aurez travaillé. » C’est ce que j’ai fait et, un an plus tard, j’ai été pris.
Image
Ijsberg est né d’un rêve. Et toi, quel est ton rêve avec Ijsberg ?
C’est un rêve récurrent que je faisais à l’époque du Conservatoire et que j’avais fini par coucher sur le papier. Après la création d’Horizon, j’ai parlé à Alex de ce projet dormant qui n’avait pas encore ce nom… Isjberg fait écho à un besoin personnel de parler de l’urgence climatique, mais sans tomber dans l’anthropocentrisme. J’ai envie de proposer un autre point de vue et que la nature ne soit plus seulement le décor mais le personnage principal ! Le défi est de rester drôle et poétique en véhiculant un message fort. Mon rêve c’est que ce spectacle puisse être inspirant par le biais de l’émotion ; c’est écrire une histoire qui s’ajoute aux autres combats pour défendre l’essentiel.

Peux-tu nous parler du travail de création vidéo pour Ijsberg ?
Cette fois, il s’agit plus de dessin que d’animation faite sur ordinateur. Je redessine, détoure et retravaille des paysages à partir de photos et vidéos prisent en Suède et Norvège. C’est un gros travail invisible mais que je prends beaucoup de plaisir à faire ! Ensuite, il faut trouver la cohérence entre la vidéo et les acteurs au plateau, car elle devient actrice elle aussi. Se demander par exemple ce que cette image racontera une fois projetée sur un écran de 5x8 mètres…

Quelles sont tes grandes sources d’inspiration ?
J’adore Miyazaki, Pixar et la façon qu’ils ont de nous émouvoir ! Ils arrivent à créer des bouleversements émotionnels en nous faisant passer du rire aux larmes en quelques secondes. Ces ruptures-là sont intéressantes et c’est ce que j’aime : proposer un moment de contemplation d’un magnifique paysage suivi d’un écureuil qui rate une branche par exemple... La nature elle-même est une merveilleuse source d’inspiration. Chaplin reste aussi une référence… Sans oublier la musique ! Les univers d’artistes comme Ólafur Arnalds, Slow Meadow ou Bon Iver m’inspirent beaucoup. A l’instar du mime et contrairement à l’image, la musique laisse une liberté d’interprétation : tout le monde voit et entend la même chose, mais voit et entend pourtant différemment.

Jusqu’ici, quel moment t’a le plus marqué dans cette création ?
En Norvège en janvier dernier, nous avons découvert un endroit où se rencontraient la plage, la neige et la forêt. Tout était réuni à cet endroit. Découvrir en vrai l’existence de ce mélange qu’on avait imaginé, c’était comme si la nature nous confirmait qu’on était au bon endroit dans le spectacle. Ça nous a donné confiance.

Peux-tu me raconter un souvenir positif que tu as avec la nature ?
Je devais avoir dix ans… C’était l’été, le soleil se couchait et j’étais avec mon chien dans un champ à côté de la maison. Les herbes étaient hautes et sauvages et j’étais assis là, à ne rien faire d’autre que regarder le paysage avec Orion assis à côté de moi. J’aimais que ce ne soit pas lui qui s’adapte à mon mode de vie humain, mais moi qui vive un moment plus simple et admiratif de la nature.

Le mot de la fin ?
Glaglagla. Parce que le froid c’est bien, doux et brutal… A l’image du spectacle j’espère.

​Illustration - Jessica Fournier Doret
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